L'insuffisance rénale chronique touche près de 5464 malades répartis sur 67 centres en Algérie, dont  150 ont été transplantés depuis 1986, parmi ces 150 personnes 50 sont  vivants et 100 sont morts par manque de suivi. 
Chaque jour 2 nouveaux malades  se présentent par centre de dialyse.
On compte aussi 1000 morts en dialyse par an.
 La transplantation en Algérie est quasi absente, depuis janvier 1999, trois transplantations rénales  ont eu lieu.
 La prise en charge à l'étranger se faisait jusqu'à 1998 d'une façon normale. Depuis 2 ans, elle a été arrêtée sauf pour certains cas particuliers ( !? ).

1-DEFINITION

On définit sous le terme de dialyse de suppléance l'ensemble des méthodes d'épuration extra-rénale appliquée chez les patients atteints d'insuffisance rénale chronique au stade ultime (IRC) en vue de leur survie à long terme.

2-MOYENS

Les diverses modalités techniques développées en Algérie sont l'hémodialyse et ses variantes d'une part, la dialyse péritonéale et ses diverses modalités d'application d'autre part.

3-TRANSPLANTATION

La transplantation rénale est désormais devenue le traitement de choix de l'insuffisance rénale terminale. En effet, elle dépasse la dialyse en terme de qualité de vie et de survie des patients. De plus, comparée à la dialyse, la transplantation constitue une option thérapeutique moins coûteuse. La réussite d'une transplantation dépend d'une préparation minutieuse du donneur et du receveur, du contrôle de la réponse immunitaire dans la prévention du rejet, et d'une bonne technique chirurgicale.
Même si la technique de transplantation rénale se standardise de plus en plus, il n'est pas rare de rencontrer plusieurs complications reliées directement à la procédure chirurgicale. Ces complications peuvent se diviser en problèmes (1) vasculaires, (2) urologiques, (3) lymphatiques et (4) extra-rénaux.